Merzouga et la nuit dans le désert

Bonne nouvelle : la tempête de sable est terminée.

Il est temps de reprendre la route vers le désert.

Saïd, notre hôte à Boumalne Dadès, nous met en contact avec un ami qui organise des excursions à Merzouga.

Nous choisissons la facilité : un taxi privé pour rejoindre directement notre hôtel, le Dar Tafouyte.

Sur la route (4 h 30 de trajet), on découvre encore une autre facette du Maroc : plus aride, plus minérale.

Notre chauffeur nous explique le fonctionnement des taxis interrégionaux : chacun possède une licence pour une zone précise, et les conducteurs s’arrangent entre eux pour assurer la continuité des trajets.

Pause express, sandwich à la banane, et nous voilà arrivés au pied des dunes.

Nous y voilà.

Devant nous, l’erg Chebbi et ses dunes géantes, certaines culminant à plus de 150 mètres.

À leurs pieds, les dromadaires attendent, répartis entre les différents prestataires.

Le départ se fait dans une belle pagaille joyeuse : rires, réglages des selles, photos maladroites.

Puis la caravane s’ébranle sous le soleil déclinant.

Le pas lent des dromadaires berce tout le monde, le vent soulève le sable, et la lumière devient dorée.

Moment suspendu.

À l’arrivée, on découvre les campements regroupés le long d’une piste, imposés pour des raisons de sécurité, d’accès à l’eau et de gestion des déchets.

Certes, on n’est pas seuls, mais l’ambiance reste paisible et le décor saisissant.

Repas partagé avec deux autres groupes, puis soirée musicale animée.

Les enfants s’essaient aux percussions, visiblement ravis.

La nuit est fraîche mais agréable, enveloppée de silence et d’étoiles.

Au petit matin, retour à dos de dromadaire par le même chemin.

L’hôtel nous accueille avec un petit déjeuner et une piscine à… 15 degrés !

Les enfants, courageux, y plongent quand même avant qu’on parte flâner dans Merzouga et marcher entre les dunes.